Sacha Nadim et Casti, une histoire de famille
Issu d’une famille de restaurateurs, Sacha Nadim travaille pendant deux années avec ses parents à Paris avant de venir faire ses études à l’École Hôtelière de Lausanne. Puis, suivant les traces de son grand-père, fondateur d’une vingtaine d’établissements, il se lance à son tour dans la restauration. Sur la Place de la Synagogue, son nouvel antre gourmand dédié à la gastronomie italienne redonne vie à une arcade inoccupée depuis longtemps.

Le clan Casti
Sur les vitrines de l’établissement, nous pouvons lire le nom du restaurant peint à la main avec des feuilles d’or. Son propriétaire nous confie : « Mon grand-père est originaire d’un petit village des Abruzzes en Italie, Castiglione Messer Marino. Comme c’est lui qui a transmis sa passion de la restauration à notre famille, je voulais lui rendre hommage avec mon premier établissement ».
Malgré certaines craintes et quelques appréhensions, Sacha ouvre les portes de Casti au public en février dernier, épaulé par son oncle. D’ailleurs, en cuisine comme en salle, tout le personnel se connaît. « Un relationnel qui aide à dissiper les craintes et permet de connaître le travail de chacun. Les automatismes sont ainsi facilités, ce qui renforce la confiance en soi » nous avoue Sacha.

Hymne à l’Italie
À table, les entrées se partagent tandis que les plats se dégustent individuellement. A la carte, on retrouve des pâtes, de la viande, du poisson et même un homard en deux services. Mais chez Casti, ce sont les Sagne di Castiglione ou Sagne al Cotturo qui s’imposent. Un plat typique du village de la famille de Sacha, peu connu du grand public, que l’on avait coutume de manger avec les mains. « Notre objectif est de faire une bonne cuisine italienne, sans trop de chichi. »
Dans sa recherche de local commercial, la terrasse constituait le critère principal de sélection de Sacha. Une terrasse, comme celle de son enfance. Mais pour un habitué du brouhaha parisien, il découvre avec surprise le calme genevois des espaces en extérieur. Pourtant avec l’arrivée des beaux jours, la terrasse de Casti ne désemplit pas et annonce de belles choses pour la suite… Car Sacha ne compte pas s’arrêter là et se voit déjà propriétaire de plusieurs établissements. Un chemin vers un avenir prometteur de succès !
Soutenez un media culinaire indépendant
Indépendant, encore et toujours!
Dans un paysage médiatique où l’indépendance financière et éditoriale est toujours plus réduite, votre soutien nous est précieux.