Le Café de la Paix, un opus bistrotier

Une atmosphère plus intimiste et personnelle émane de ce bistrot du boulevard Carl-Vogt. La carte des mets s’est raccourcie, comme pour aller vers l’essentiel d’une partition bistrotière maitrisée et assumée. Les intitulés mettent à l’honneur la cuisine de bistrot agrémentée d’une légère touche genevoise, comme l’œuf de poule en meurette, le foie gras, l’entrecôte sauce béarnaise et le cordon bleu, fort appréciés en cette période hivernale. Pour le déjeuner, nous avons dignement résisté au chant des sirènes viticoles. Ce sera pour une prochaine fois. Ancien chef des fourneaux de l’hôtel La Réserve à Bellevue, Philippe Durandeau a du métier et de l’expérience. À l’occasion du menu de la semaine, poussons la porte du Café de la Paix…

Commençons par le plat-signature du chef : les calamarettis « copiés mais jamais égalés », selon l’intitulé de la carte. Philippe Durandeau les propose sans panure, simplement sautés et rehaussés d’une sauce légèrement acidulée qui se mélange savoureusement avec les sucs du calamar. Une belle et réconfortante entrée marine.

Poursuivons dans un style lacustre avec les filets de perche cuits façon meunière et copieusement servis. Accompagné d’imposantes frites maison et de haricots verts légèrement croquants, le plat principal joue la carte locale avec sobriété… même si les joues de cochon braisées au vin rouge et leur polenta crémeuse étaient bien tentantes.

La tarte fine aux pommes fut annoncée et commandée en début de repas afin de respecter les 35 minutes nécessaires à sa préparation. Servi généreusement, ce dessert gourmand est accompagné d’une boule de glace vanille qui apporte un délicieux contraste avec les pommes chaudes encore fondantes.

Bonne dégustation.