Carlos Farina, le visage du Bistrot du Bœuf Rouge
Anaïs Richard
12 mars 2025
Le Bistrot du Bœuf Rouge est une véritable institution tenue par la famille Farina depuis plus de 50 ans. Carlos Farina, fils de José Farina y travaille depuis vingt ans déjà.
Aujourd’hui, devenu gérant de l’établissement, c’est aux côtés de son épouse et d’une petite équipe fidèle que Carlos Farina fait tourner ce restaurant de spécialités lyonnaises. En toute humilité, Carlos nous dresse son portrait, sûrement un brin gêné par l’exercice journalistique. Né d’un père espagnol et d’une mère suisse allemande, il arrive dans notre belle cité de Calvin à l’âge de 32 ans pour travailler au Bistrot du Bœuf Rouge, aux côtés de son père. Et bien que le restaurant soit aujourd’hui une histoire de famille, Carlos a d’abord suivi un parcours qui ne le prédestinait pas au métier de la restauration.
La passion avant tout
Successivement professeur de tennis, programmeur informatique chez SwissAir et apprenti en commerce à Lucerne, c’est en 2004 qu’il passe la patente pour reprendre le restaurant alors tenu par son père. Loin de son domaine initial, c’est pourtant bien la passion qui l’anime aujourd’hui. « On rencontre de nouvelles personnes et on reconnaît des visages familiers, c’est un plaisir et chaque journée est différente ! C’est un métier difficile mais vivant où le temps passe plus vite que derrière un ordinateur. » Du lundi au vendredi, Carlos et son clan de sept personnes travaillent en symbiose. Chaque rôle est important et vital pour le bon fonctionnement du restaurant. Au Bistrot du Bœuf Rouge, c’est l’envie qui domine ! Et dans cette équipe soudée depuis plus de 15 ans, la confiance règne, ce qui est précieux aux yeux de Carlos.
Dans son restaurant, tout est fait maison. La cuisine est chaleureuse et rappelle une cuisine bourgeoise, gourmande et familiale. « Notre maison respire la tradition. Les convives viennent peut-être chez nous pour retrouver la chaleur des repas de famille », nous confie-t-il humblement. Et c’est ce qu’il veut faire ressentir dans son service. Il souhaite que ses clients se sentent à l’aise, comme à la maison. « Pour autant, l’investissement est de rigueur : nous n’attendons pas qu’un client remarque une erreur, nous essayons de l’anticiper afin de pouvoir l’éviter. Personne n’est parfait, mais nous faisons de notre mieux pour y parvenir ». Chers épicuriens, vous pourrez le constater en venant prochainement saluer Carlos Farina au Bistrot du Bœuf rouge
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