Un baba sans rhum, signé Monboussin

Anaïs Richard

14 juillet 2025

Au Restaurant de la Plage, l’été bat son plein. Sous trois facettes, le Restaurant, la Buvette et les vélos électriques, le changement de saison se ... Un baba sans rhum, signé Monboussin

Au Restaurant de la Plage, l’été bat son plein. Sous trois facettes, le Restaurant, la Buvette et les vélos électriques, le changement de saison se fait dans l’assiette et sur le pouce. Jean-Briac Monboussin et son équipe dévoilent en cette mi-Juillet une carte estivale où la fraîcheur et la simplicité sont reines. Ici, pas de démonstration pâtissière mais une cuisine d’instinct, façonnée par des cuisiniers curieux. En conclusion d’un bon repas, un dessert fidèle au fil conducteur de la maison : saisonnalité, traçabilité et plaisir sans détour.

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Le Baba de Jean-Briac Monboussin ©Edouard Amoiel

Un baba pas comme les autres

C’est un grand classique revisité qui ouvre le bal des douceurs estivales. Jean-Briac Monboussin délaisse le traditionnel baba au rhum, au profit d’une version plus vive et légère : un baba à la liqueur de cerise noire. Ce fameux biscuit aéré se retrouve ici surplombé d’une ganache à la vanille de Madagascar et de fruits rouges de saison : fraises, mûres, framboises, composant un tableau acidulé.

Le sirop, travaillé comme une infusion, mêle queues de fruits, zestes d’agrumes, reine des prés et eau de vie de cerise noire de Montreux. Une huile de basilic versée à la fin du dressage vient parachever l’ensemble, jouant à l’équilibriste entre sucrosité et fraîcheur. Résultat ? Un dessert tout en contraste, aérien et fruité, où l’on retrouve les saveurs de l’enfance avec la précision d’une partition bien maîtrisée. « Au Restaurant de la Plage, on aime faire de la cuisine simple, mais jamais simpliste. », nous avoue Jean-Briac.

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Le Restaurant de la Plage ©Edouard Amoiel

Cerise solaire

Un baba de saison qui incarne bien l’esprit de la maison. Ici, pas de démonstration technique tapageuse, mais une fraîcheur maîtrisée et une vraie attention portée aux détails. Dans l’assiette, la cerise se fait solaire, le basilic amène sa touche végétale et la vanille joue la carte de la gourmandise. Rien d’écrasant, tout est pensé pour qu’on termine le repas sur une note vivante et légère. Et pour ceux qui voudraient prolonger l’expérience, les autres douceurs de la carte, dont l’intemporel Onctueux au chocolat et l’Abricot Valaisan, promettent-elles aussi leur lot de plaisirs simples mais bien sentis.


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