Le Bar Marius… la vie insouciante !
Il fait bon s’attabler sur la terrasse du bar Marius (et à l’intérieur également). Nous profitons encore de ces soirées insouciantes où la clémence du temps nous permet de prolonger la nuit. Parfois, on y retrouve des connaissances et on y fait des rencontres. Il y a une belle dose de légèreté au sein de ce bar à vins connu des habitués ains que des convives de passage désireux de se retrouver au sein d’un environnement protecteur. De ce point de vue, le mot légèreté n’est surtout pas synonyme de facilité ou de banalité, bien au contraire. Plutôt synonyme d’une forme d’insouciance qui plane au-dessus de l’établissement avec une petite carte des mets à se partager et une charmante carte des vins nature. Restons donc insouciants.

Brochette sur binchotan
Les propositions journalières sont écrites sur une ardoise accrochée à l’intérieur du bar. Ancienne boucherie dans un autre temps et bar confidentiel tenu pendant de longues années par l’incontournable Rénald Kocher (à quand le retour du pot-au-feu d’anthologie), l’intérieur a du charme et du cachet. Tandis que le chef Antoine Paulin fait rôtir les brochettes d’agneau sur son mini binchotan, Marion s’affaire à nous servir un verre de vin blanc de Sicile ainsi qu’une larme de Gamaret du canton de Berne. Nous avons la chance de pouvoir les goûter et nous nous laissons séduire par les propositions de la jeune sommelière.
Ouvert du lundi au vendredi et fermé le samedi / dimanche, le Marius offre une belle alternative hebdomadaire qui dépasse les frontières de son quartier. Alors qu’une savoureuse focaccia surmontée d’œufs durs écrasés mélangés à de la mayonnaise et des anchois de Cantabrie viennent nourrir le corps autant que l’esprit, nous nous laissons porter par l’ambiance détendue de la soirée en extérieur. La nuit tombe et les guirlandes lumineuses brillent telles une décoration de ginguette. Oui, restons donc insouciants.

Insouciance contagieuse
Le carpaccio de poulpe, huile d’olive au piment d’Espelette livre des saveurs iodées et marines, les pimientos de Padron grillés se picorent avec délectation et avec les doigts. Et même si nous faisons l’impasse sur une assiette de fromage ainsi que sur la tarta de queso et sésame noir, nous nous laissons bercer par l’air doux de la nuit. Rien que le temps d’une soirée, le bar Marius nous aide à conserver une bonne dose d’optimisme. A nous de jouer le jeu et de redistribuer ce bonheur à notre tour une fois repartis vers nos chemins respectifs. Finalement, ne manquons pas d’insouciance et faisons en sorte qu’elle devienne contagieuse !
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