Jacques, un nouveau repaire en Vieille-Ville

Sur les pavés de la haute Genève s’installe Jacques. Ni speakeasy confidentiel ni bistrot pompeux : un bar de quartier, simplement, mais pensé pour durer. L’endroit respire la convivialité et l’on s’y installe comme chez un ami, un verre à la main.

Cocktails signatures

La carte des cocktails, dessinée par Romain Capdevielle, navigue entre classiques réinventés et compositions plus légères. Le Matcha Martini en est l’exemple parfait : vodka, lait d’amande et poudre de matcha, un accord végétal et crémeux, qui claque en bouche par sa fraîcheur. Plus sage, mais pas moins convaincant, le Rita Lavande joue la partition sans alcool, avec son subtil mélange de citron vert, de sirop de lavande et d’effervescence. Deux visages pour un même parti pris : séduire sans bavardage.

À grignoter

Ici, pas question de laisser les verres orphelins. Les assiettes à partager s’alignent en ribambelle : la salade de brocolis et chèvre frais, la tomme vaudoise ou encore les sardines sont honnêtes et parfaites pour un encas léger… Le houmous maison, quant à lui, est très bien exécuté : crémeux, onctueux et bien relevé. Mais c’est le pâté en croûte signé Romain Pellet, Meilleur ouvrier de France 2015, qui vole la vedette. Croûte brillante, farce dense et parfaitement assaisonnée, tranché net : une pièce qui justifie à elle seule le détour.

Le décor sonore est celui des bistrots populaires : rires, discussions croisées, tintements de verres. Le service, attentionné sans excès, contribue à l’impression de familiarité. On y vient pour un apéritif improvisé, on y reste plus longtemps que prévu. Le week-end, l’adresse ouvre ses portes dès midi, avec sandwichs toastés et grande salade de brocolis pour prolonger l’esprit de maison de quartier. De quoi sublimer votre prochain passage en Vieille-Ville.