Destination Caraïbes avec Little Barrel

Depuis bientôt dix ans, le Little Barrel cultive un goût certain pour l’évasion. À sa tête, Romain et Quentin prolongent l’esprit caribéen de cette adresse devenue incontournable pour les amateurs de rhum. Ici, une collection impressionnante de plus de 130 références à découvrir, venues de tous les continents. Une véritable invitation au voyage, prolongée par une carte de cocktails qui puise dans les classiques du genre comme dans des créations signatures.

Une invitation pour les tropiques

En tant que véritable star de la maison, le Zombie reste un intemporel. Derrière son allure flamboyante, avec un service qui s’approche du show, ce grand classique de la culture Tiki révèle un équilibre fruité et puissant. Avec un mélange somptueux de Falernum, de rhum jamaïcain et cubain, de jus d’ananas, de passion et de grenadine, ce cocktail enjôleur ne manque pas de caractère.

Pour une pause plus légère, le Fresco joue sur d’autres registres. Sirop de thym, concombre, gin et citron viennent composer un cocktail désaltérant, subtilement relevé d’eau gazeuse. Le tout s’accorde volontiers avec une planche apéritive, à partager sur la terrasse pour un moment simple et rafraîchissant.

Le fresco comme remède à la chaleur

Cette année, avec quelques travaux récents et le changement de direction, la maison propose pour l’été une carte réconfortante, entre repères et découvertes. Des classiques revus avec justesse, tel un Amaretto Sour au siphon ou un Peach Colada et quelques signatures maison dans le ton de l’adresse : chaleureuses, soignées et accessibles. « Face au climat tendu qu’on a tous ressenti ces derniers temps, on voulait proposer quelque chose d’apaisant, de cosy, un vrai moment pour soi, à siroter tranquillement sur la terrasse ! », résume Romain.

Avec ces deux cocktails, le Little Barrel reste fidèle à sa philosophie : faire voyager sans forcer le trait, et surtout sans perdre de vue l’essentiel. Une adresse où l’on s’attarde sans voir le temps passer, un verre à la main, et où l’on se promet déjà de revenir, même quand l’été aura plié bagage.