Déconnexion au Bombar

Edouard Amoiel

09 décembre 2024

Moment de déconnexion rare au Bombar en attendant un convive une fois de plus en retard. Mais pas grave, nous profitons de l'instant présent...

De temps en temps je prendrai ma plus belle plume pour vous conter une scène de vie au restaurant, une lumière, une ambiance, une musique, une voix… Pour vous décrire un ressenti à un moment précis, en regardant, en observant mais toujours avec bienveillance (sans forcément de complaisance). On est plus facilement à l’écoute de ses sensations lorsque l’on est seul, que l’on attend celui ou celle qui nous rejoindra guidé par un hédonisme culinaire, en un mot un ami, un mangeur épicurien, un adepte du plaisir alimentaire. On prend alors le temps de se concentrer sur l’essentiel, de regarder l’environnement qui nous porte et qui nous élève. Et surtout sans être connecté ! On est tous au même rang… même si un comptoir nous sépare.

Capter cet instant est à la portée de tous, il suffit de se donner la peine de le saisir. Le Bombar est le lieu idéal pour observer l’efficience et contempler la beauté. Les lumières sont tamisées, la musique est adaptée, les bougies idéalement disposées, le bouquet de fleurs aux couleurs automnales trône sur le bar où sont scotchées les réservations, les bouteilles se débouchent joyeusement, la salle atteint une douce ébullition et la cuisine s’affaire à l’unisson. Admirer ce spectacle est un cadeau que la vie nous donne et qui ne peut que nous remplir de joie. La vie est un cadeau et le Bombar est le présent d’un moment furtif.

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Au comptoir du Bombar ©Edouard Amoiel